Mon cerveau est liquide. C'est normal docteur ?
Genre : le réalisateur a fumé des trucs illicites
Analyse : Ce film est un objet volant non identifié difficile à classer.
Disons tout de suite que ceux qui aiment le cinéma parce qu’ils aiment découvrir une histoire bien racontée doivent impérativement voir un autre film.
La structure narrative de Southland Tales est plutôt une déconstruction qu’une construction.
C’est un peu comme du Canada dry. On a parfois un goût, un soupçon de saveur de quelque chose qui doit bien être un scénario, mais il manque la matière, la substance, la substantifique moelle d’un vrai scénar.
Donc nous voilà face à un collage de scènes successives, qui ont tout de même chacune une cohérence interne, mais mieux ne vaut pas essayer de comprendre la cohésion d’ensemble, sinon gaffe à la prise de tête.
Alors, que trouve-t-on dans ce film ?
Et bien une galerie de personnages exotiques, et surtout une ambiance.
Une ambiance qui colle au sujet : la terre réduit sa vitesse de rotation, suite à des expériences quantiques pour fabriquer une énergie illimitée.
Ce ralentissement provoque, outre une faille quantique, des problèmes dans le cerveau des êtres humains.
Et ce film va probablement vous plonger dans une expérience mystique: vous allez savoir à l’intérieur de vous-mêmes, en regardant ce film, ce que ça fait d’avoir le ciboulot qui déraille. Oui, la vision de ce film provoque un problème dans le cerveau du spectateur, tout comme le ralentissement de la rotation terrestre dans le film affecte celui de l'humanité toute entière.
Ce film est l’occasion de faire l’expérience de ce que peut devenir le vécu de l’instant présent lorsqu’on est sous LSD : la déstructuration du fonctionnement du cerveau entraîne une perception déstructurée du continuum espace-temps.
Et la bonne nouvelle, c'est que grâce à Southland Tales, cette expérience est sans danger ! Formidable non ?
Le chaos neuronal qu'entraîne ce film quantique est bien sûr passager, alors que celui induit par le LSD est, comme chacun sait, parfois sans retour. Amen.
Petits détails : on reconnaîtra peut-être dans le rôle du « baron » Wallace Shawn , vu dans Princess Bride.
et puis aussi :
- Christophe Lambert, eh oui, toujours là !
- Justin Timberlake qui vient nous faire un bon délire en musique pop, ce qui, soit dit en passant tranche par rapport à la musique de relaxation profonde très présente dans ce film.
Bon, et puis Dwayne Douglas Johnson, il est beau comme un camion non ?
Alors de quoi se plaint-on ?
Conseil : attention, vous prenez un risque avec ce film. Il est facilement classable dans la catégorie « grosse bouse », ou bien « chef d’oeuvre génialissime ».
Remarque : si vous n’avez rien compris à certains passages de cet article, mais que vous avez aimé quand même, alors il est bien possible que vous puissiez aimer Southland Tales.
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Analyse : Ce film est un objet volant non identifié difficile à classer.
Disons tout de suite que ceux qui aiment le cinéma parce qu’ils aiment découvrir une histoire bien racontée doivent impérativement voir un autre film.
La structure narrative de Southland Tales est plutôt une déconstruction qu’une construction.
C’est un peu comme du Canada dry. On a parfois un goût, un soupçon de saveur de quelque chose qui doit bien être un scénario, mais il manque la matière, la substance, la substantifique moelle d’un vrai scénar.
Donc nous voilà face à un collage de scènes successives, qui ont tout de même chacune une cohérence interne, mais mieux ne vaut pas essayer de comprendre la cohésion d’ensemble, sinon gaffe à la prise de tête.
Alors, que trouve-t-on dans ce film ?
Et bien une galerie de personnages exotiques, et surtout une ambiance.
Une ambiance qui colle au sujet : la terre réduit sa vitesse de rotation, suite à des expériences quantiques pour fabriquer une énergie illimitée.
Ce ralentissement provoque, outre une faille quantique, des problèmes dans le cerveau des êtres humains.
Et ce film va probablement vous plonger dans une expérience mystique: vous allez savoir à l’intérieur de vous-mêmes, en regardant ce film, ce que ça fait d’avoir le ciboulot qui déraille. Oui, la vision de ce film provoque un problème dans le cerveau du spectateur, tout comme le ralentissement de la rotation terrestre dans le film affecte celui de l'humanité toute entière.
Ce film est l’occasion de faire l’expérience de ce que peut devenir le vécu de l’instant présent lorsqu’on est sous LSD : la déstructuration du fonctionnement du cerveau entraîne une perception déstructurée du continuum espace-temps.
Et la bonne nouvelle, c'est que grâce à Southland Tales, cette expérience est sans danger ! Formidable non ?
Le chaos neuronal qu'entraîne ce film quantique est bien sûr passager, alors que celui induit par le LSD est, comme chacun sait, parfois sans retour. Amen.
Petits détails : on reconnaîtra peut-être dans le rôle du « baron » Wallace Shawn , vu dans Princess Bride.
et puis aussi :
- Christophe Lambert, eh oui, toujours là !
- Justin Timberlake qui vient nous faire un bon délire en musique pop, ce qui, soit dit en passant tranche par rapport à la musique de relaxation profonde très présente dans ce film.
Bon, et puis Dwayne Douglas Johnson, il est beau comme un camion non ?
Alors de quoi se plaint-on ?
Conseil : attention, vous prenez un risque avec ce film. Il est facilement classable dans la catégorie « grosse bouse », ou bien « chef d’oeuvre génialissime ».
Remarque : si vous n’avez rien compris à certains passages de cet article, mais que vous avez aimé quand même, alors il est bien possible que vous puissiez aimer Southland Tales.
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