Un air de famille...
Le genre du film: humain
Deux mots sur l’histoire : un cinéaste un peu bidon et un ami font un documentaire sur une femme pas ordinaire.
Pour ceux qui connaissent les films d’Agnes Jaoui, il n’y aura pas trop de surprises dans ce film. Mais en tous cas, pas de mauvaises surprises ! On s’installe immédiatement avec plaisir dans cet opus qui a comme un air de famille avec les autres réalisations d’Agnes.
Le plaisir est double : plaisir d’une familiarité, comme un cocon qui régénère, et plaisir des variantes propres à cette réalisation : Bacri joue un vrai looser, gaffeur rêveur et menteur, un peu rugueux en surface mais irrésistiblement tendre et touchant à l’intérieur. Tous les acteurs sont bien, comme d’hab. On découvre au travers ce Parlez-moi de la Pluie, un peu plus de douceur, un peu plus de l’intime, qui se laisse deviner, qui imprègne doucement leurs et nos corps, comme un filet invisible qui irradie en sourdine à travers les scènes de comédie notamment, et l’on note la présence d’un nouveau venu dans l’univers Jaoui : Jamel Debouze, qui dépose ici une présence un peu grave et touchante.
Conseil : pas de souci, si vous aimez les films d’Agnes Jaoui, vous devriez pouvoir vous coulez sans difficulté dans ce nouvel opus, même si le registre ici n’est certes pas tout à fait le même que dans ses oeuvres les plus incisives. Si vous ne connaissez pas cette réalisatrice, alors c’est l’occasion de la découvrir, ou bien alors commencez par l’excellent Un Air de Famille.
Bémol : on reprochera évidemment au couple Bacri-Jaoui son manque de renouvellement et les fans du ton acide des précédentes réalisations de Jaoui pourraient être un peu déçu.
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Le genre du film: humain
Deux mots sur l’histoire : un cinéaste un peu bidon et un ami font un documentaire sur une femme pas ordinaire.
Pour ceux qui connaissent les films d’Agnes Jaoui, il n’y aura pas trop de surprises dans ce film. Mais en tous cas, pas de mauvaises surprises ! On s’installe immédiatement avec plaisir dans cet opus qui a comme un air de famille avec les autres réalisations d’Agnes.
Le plaisir est double : plaisir d’une familiarité, comme un cocon qui régénère, et plaisir des variantes propres à cette réalisation : Bacri joue un vrai looser, gaffeur rêveur et menteur, un peu rugueux en surface mais irrésistiblement tendre et touchant à l’intérieur. Tous les acteurs sont bien, comme d’hab. On découvre au travers ce Parlez-moi de la Pluie, un peu plus de douceur, un peu plus de l’intime, qui se laisse deviner, qui imprègne doucement leurs et nos corps, comme un filet invisible qui irradie en sourdine à travers les scènes de comédie notamment, et l’on note la présence d’un nouveau venu dans l’univers Jaoui : Jamel Debouze, qui dépose ici une présence un peu grave et touchante.
Conseil : pas de souci, si vous aimez les films d’Agnes Jaoui, vous devriez pouvoir vous coulez sans difficulté dans ce nouvel opus, même si le registre ici n’est certes pas tout à fait le même que dans ses oeuvres les plus incisives. Si vous ne connaissez pas cette réalisatrice, alors c’est l’occasion de la découvrir, ou bien alors commencez par l’excellent Un Air de Famille.
Bémol : on reprochera évidemment au couple Bacri-Jaoui son manque de renouvellement et les fans du ton acide des précédentes réalisations de Jaoui pourraient être un peu déçu.