J'aime et je tue
Le genre : polar sous acide.
Deux mots sur l’histoire :
Deux agents du FBI débarquent dans un commissariat de province pour entendre les trois témoins d’une affaire sanglante.
Analyse :
Ce film tient essentiellement sur une ambiance, un climat de tension quasi permanent. Les personnages sont bien déjantés, et les lignes directrices sont : violence, adrénaline, nerfs en boule, érotisme puissant et folie. « la nature humaine est déroutante » comme il est dit dans ce film qui peut effectivement être perçu comme déroutant ou jouissif, c’est selon.
Un quasi huis clos : l’histoire se déroule principalement dans le commissariat et au bord d’une route. Les personnages sont tous intéressants, fascinants, amusants, intrigants, ambigus, sexy ou lumineux comme la petite fille.
Le film organise en toute dernière partie une connexion entre amour passionnel et violence, entre érotisme et mort, un vrai sujet de psychanalyse sur l’éros et le thanatos. Les personnages peuvent difficilement laisser insensibles, le climat et l’atmosphère non plus, le film est bien rythmé, bien réalisé, avec peut-être quelques défauts dans la cohérence du scénar, mais globalement c’est un film qui se tient bien.
Le conseil: non conformisme, perte de repères, galerie de persos déjantés, petits détails en décalage, et surtout climat de tension acide, voilà le programme. Pour ceux qui aiment les jolis films avec happy end, attention ça risque d’être l’horreur.
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Deux mots sur l’histoire :
Deux agents du FBI débarquent dans un commissariat de province pour entendre les trois témoins d’une affaire sanglante.
Analyse :
Ce film tient essentiellement sur une ambiance, un climat de tension quasi permanent. Les personnages sont bien déjantés, et les lignes directrices sont : violence, adrénaline, nerfs en boule, érotisme puissant et folie. « la nature humaine est déroutante » comme il est dit dans ce film qui peut effectivement être perçu comme déroutant ou jouissif, c’est selon.
Un quasi huis clos : l’histoire se déroule principalement dans le commissariat et au bord d’une route. Les personnages sont tous intéressants, fascinants, amusants, intrigants, ambigus, sexy ou lumineux comme la petite fille.
Le film organise en toute dernière partie une connexion entre amour passionnel et violence, entre érotisme et mort, un vrai sujet de psychanalyse sur l’éros et le thanatos. Les personnages peuvent difficilement laisser insensibles, le climat et l’atmosphère non plus, le film est bien rythmé, bien réalisé, avec peut-être quelques défauts dans la cohérence du scénar, mais globalement c’est un film qui se tient bien.
Le conseil: non conformisme, perte de repères, galerie de persos déjantés, petits détails en décalage, et surtout climat de tension acide, voilà le programme. Pour ceux qui aiment les jolis films avec happy end, attention ça risque d’être l’horreur.
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